La première journée post-universitaire de gastroentérologie, organisée par l'Association de la formation continue et de la recherche, à l'annexe du centre universitaire Yahia-Farès, a été focalisée sur l'étude des pathologies les plus fréquentes aux urgences et aux consultations, et à celles ayant commencé à prendre de l'ampleur dans la région. Dans la catégorie des pathologies les plus fréquentes aux urgences, il est fait cas de l'hémorragie digestive haute qui, selon le Dr Aït Boutaleb du CHU de Bab-El-Oued, doit faire l'objet d'un examen méthodique et complet, dont la fibroscopie constitue la clé pour déterminer le siège des lésions à l'origine de l'hémorragie digestive. Concernant la prise en charge des brûlures caustiques de l'œsophage, le Dr Salah A., du même CHU, a articulé son intervention autour de l'évaluation clinique, biologique et radiologique des lésions. Traitant de l'hépatite virale C, le Dr H. Mahiou indiquera que la prévalence de l'infection est estimée à environ 3% de la population mondiale et de 3,43 % dans la région est de l'Algérie, selon les conclusions d'une enquête réalisée en 2005. L'on a estimé, par ailleurs, que la prise en charge d'un seul malade est onéreuse pour les services hospitaliers, car son coût pouvant facilement avoisiner 35 millions de centimes. Le syndrome de l'intestin irritable qui se manifeste sous forme de troubles fonctionnels intestinaux représente 12% des consultations en médecine générale et 28 % en gastroentérologie. Pour ce type de pathologie, le Pr M. Nekmouche propose plusieurs traitements par l'administration de médicaments et l'usage de la relation psychothérapie basée sur l'établissement d'une relation de confiance et d'écoute, cette dernière exigeant du praticien de faire preuve d'empathie. M. EL BEY