De plus en plus de voix s'élèvent au sein du FLN pour demander à ce que certains sénateurs observent un droit de réserve surtout à l'approche d'échéances électorales. Un membre du Sénat, qui a protesté contre le mode de désignation et la restructuration entamée au sein du parti, faisant des déclarations antagonistes avec la ligne prônée par Abdelaziz Belkhadem, est en cause et certains réclament des sanctions disciplinaires à son encontre. Il faut dire que ce sénateur, qui s'est fait, dans les coulisses des deux Chambres, le porte-parole officieux du FLN, s'est octroyé le projet de restructuration du parti, ce qui a fait grincer quelques dents. Le SG du FLN ayant modérément apprécié l'interventionnisme de ce sénateur auquel on avait pourtant confié une mission de coordination interparlementaire, ce qui implique de la finesse et un certain sens de discrétion et de modestie.