L'affaire des 14 fœtus qui a défrayé la chronique dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj a encore fait couler de l'encre hier. En effet, les cinq personnes exerçant à la clinique privée de Achir ont comparu, hier devant la chambre d'accusation, pour statuer sur leur liberté provisoire. Le directeur de la clinique a été mis en liberté provisoire pour des raisons de santé, alors que les quatre autres inculpés ont vu leur détention maintenue. La chambre d'accusation de la cour de Bordj Bou-Arréridj, qui a examiné le réquisitoire de l'instruction, a suivi les réquisitions du procureur général qui s'en tient strictement aux faits apparents. Elle a renvoyé l'affaire devant la chambre criminelle. Les personnes placées sous mandat de dépôt par le procureur près le tribunal de Mansourah sont accusées, notamment d'enterrement illégal. Rappelons que deux médecins spécialistes ont été mis sous contrôle judiciaire et que la clinique a été fermée suite à cette affaire.