Le premier vice-président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), M. Djamel Ferdjellah, a animé, ce week-end, deux conférences-débats, la première à la Maison de jeunes de Souk El-Tenine et la seconde au centre culturel de Tizi n'Berber, au cours desquelles il a eu à présenter un exposé de la situation de politique générale, en revenant notamment sur les questions d'actualité, tant sur le plan national qu'international. D'emblée, le conférencier a tenu à relever “la situation de confusion générale qui règne toujours dans la maison Algérie”, en précisant que “le pays s'enlise dans un marasme généralisé depuis plus de trois années”. Afin d'étayer ses propos, le numéro 2 du RCD cite, à titre d'exemple, la situation sécuritaire qui a, selon lui, connu une “montée vertigineuse”. Cela s'explique par le fait que “Bouteflika, non seulement il n'assume pas la lutte contre l'intégrisme, mais il encourage, à travers son discours, les terroristes”. Abordant le volet socio-économique, l'orateur regrettera qu'“au moment où le pouvoir se targue d'avoir plus de 22 milliards de dollars comme réserves de change, la majorité du peuple algérien sombre dans la misère”. A propos de la crise de Kabylie, l'ancien député de Béjaïa estime que “le pouvoir en place ne veut aucunement régler cette crise. Bien au contraire, il fait tout pour maintenir la tension dans cette région et amener sa population à prolonger sa logique de rejet des élections en vue d'assurer un deuxième mandat présidentiel à Bouteflika”. Pour le conférencier, “la brutalité du pouvoir, qui s'abat sur les animateurs du mouvement citoyen, vise à dévitaliser la Kabylie de son potentiel de contestation”. Revenant sur la guerre du Golfe, le responsable du RCD tient à rappeler la position de son parti qui consiste à “condamner le recours des USA à la force en faisant fi de la résolution 1441 du Conseil de sécurité” et à “se déclarer solidaire avec le peuple irakien qui, après avoir souffert des affres d'un embargo qui aura duré toute une décennie, se trouve pris en otage entre les mains d'un autocrate d'un côté, et les attaques britanno-américaines, de l'autre”. K. O. Familles de disparus Un collectif dénonce la brutalité policière Le collectif des familles de disparu(e)s affirme avoir été violemment pris à partie, mercredi dernier, lors d'un rassemblement devant le siège de la Commission pour la promotion et la protection des droits de l'Homme (Cncppdh) à Alger. “Les familles des disparu(e)s ont été totalement contenues devant le siège de la Cncppdh et empêchées de se rendre à la présidence. La porte-parole du collectif a violemment été frappée ainsi qu'une mère membre de SOS disparus”, lit-on dans un communiqué parvenu à la rédaction.