En 2006, les feux tricolores étaient annoncés pour réguler la capitale qui souffre de ses embouteillages au quotidien. Le projet n'a pas l'air de sortir de ses cartons alors que circuler à Alger et ses environs relève des travaux d'Hercule. Fixer des feux n'est pourtant pas une prouesse technologique. En outre, avec des feux aux multiples carrefours d'Alger et de sa banlieue, la pression sur les services de la sécurité urbaine se fera moins forte, libérant ses éléments vers d'autres tâches plus importantes que de compter le flot incessant de véhicules qui se déversent en continu dans la ville. Le phénomène n'est pas propre uniquement à Alger pour dire qu'il faut vraiment envisager une industrie des feux et des signalisations routières.