L'Algérie possède le deuxième parc automobile africain après l'Afrique du Sud, devançant ainsi la Tunisie et le Maroc. C'est un secteur dynamique et en constante progression. Ainsi, confrontée aux embouteillages récurrents, qui empoisonnent de plus en plus le quotidien des usagers de la route dans et vers la capitale, Alger veut se doter d'un système de régulation centralisée de sa circulation. Ce projet bénéfique, concerne la réalisation d'un centre de régulation de la circulation. Ce dernier, a expliqué le ministre des Transports, Amar Tou "sera équipé de postes de détection de véhicules (caméras) régulés à distance. Ce nouveau système sera un outil de gestion intelligente de la circulation en mesure de détecter les bouchons, à partir de données recueillies au niveau des feux tricolores, ce qui permettra d'orienter les automobilistes à travers leurs radios vers d'autres axes moins encombrés". Pour y parvenir, la direction des déplacements des transports et de la circulation de la capitale a sélectionné cinq groupements internationaux spécialisés pour réaliser et gérer ce futur système. Deux groupes espagnols, un italien et deux groupements algéro-français sont intéressés par ce projet. Ils devraient remettre leurs offres dans les prochains jours. Aussi, la capitale, qui cherche à se doter d'un système moderne de gestion de la circulation, peut mettre fin, dans les années à venir, à des embouteillages monstres au centre-ville, en banlieue et sur les périphériques. Les feux tricolores fonctionneront mieux et la circulation va être réduite. Or, en ce moment, aucun quartier d'Alger n'est épargné par la congestion du trafic automobile pendant surtout es heures de pointe. Faute d'un réseau de transport urbain de qualité, les Algérois sont obligés de prendre la voiture pour se rendre au travail ou faire leurs courses. Les habitants des régions de l'intérieur viennent également souvent, par voiture à Alger où sont concentrés les administrations et les grands hôpitaux. Et l'ouverture de l'autoroute Est-Ouest, annoncée pour fin 2010, devrait compliquer davantage la situation sur le plan de la circulation dans la capitale, selon les spécialistes. Plus tard, on remarquera que ce nouveau plan de gestion de la circulation pour Alger et d'autres grandes villes du pays apportera des solutions efficaces pour fluidifier le trafic routier dans les villes qui souffrent de congestion. Nassim I