Lors d'un meeting tenu à la Maison de la culture de Tizi Ouzou, Mme Louisa Hanoune, porte-parole du Parti des travailleurs, a indiqué que le PT était pour la liberté de la presse et la suppression de l'article 44 du code pénal. Plus loin, la première responsable du PT a indiqué que “des parties prenantes de la commission nationale de surveillance des élections demandent 80 000 dinars de prime quotidienne. Ce sont des revendications inacceptables de la part de sigles qui sortent sur la scène tous les cinq ans”. Pour la SG du PT, l'éclatement des évènements de Kabylie en 2001 visait en réalité le Sud algérien “pour y installer des bases militaires américaines. Nous refusons cela catégoriquement !” Et d'ajouter : “Le PT est pour le redéploiement des corps de sécurité à Tizi Ouzou y compris la Gendarmerie nationale car cette wilaya connaît de graves problèmes d'insécurité.” Et de se prononcer en faveur d'un syndicat des policiers. À Khemis El-Khechna, c'est dans une salle entourée d'un égout à ciel ouvert, de boue et de détritus divers que la présidente a animé son meeting à la salle de sport. Ce qui d'ailleurs n'a pas manqué de provoquer un tollé chez les nombreux citoyens, mais aussi chez Mme Hanoune qui a interpellé le maire de cette commune. “Vous n'avez pas honte de laisser votre ville dans cet état et ce n'est pas digne de l'Algérie”, a-t-elle dit. Dans son discours, Mme Hanoune a développé le programme de son parti et est revenue sur les attentats du 11 avril dernier. “Ils nous ont dit que les commanditaires sont al-Qaïda, mais al-Qaïda c'est qui et qui tire les ficelles ?”, s'est-elle interrogée. À Béjaïa, la porte-parole du Parti des travailleurs (PT) a pris la défense des travailleurs et de la souveraineté nationale. “Pas de droits des travailleurs sans la souveraineté nationale”, soutient-elle avec force. M. T./A. B./L. B.