Le président d'El-Islah, Mohamed Boulahia, a animé, hier, un meeting populaire au niveau de la salle des fêtes de la ville de Sour El-Ghozlane. Le président d'El-Islah s'est longuement attardé sur les 30 chapitres du programme de son parti qui propose 200 solutions pour sortir de la crise que vit le pays. Dans une salle archicomble, le numéro un d'El-Islah a mis l'accent sur la réforme politique qui, selon lui, est la clé de toutes les crises. “Nous devons construire une république basée sur la démocratie et les valeurs islamiques, réconciliée avec nos valeurs culturels et garantir les droits fondamentaux de la démocratie. Cette réforme ne peut se concrétiser sans la consécration des libertés d'expression.” Abordant le volet du développement, il a affirmé que les partis qui “ont gouverné font le décompte des projets inscrits lors des campagnes électorales, mais ils n'ont à aucun moment fait le bilan de ce qui a été réalisé”. Pour les réformes initiées par le gouvernement, il juge qu'elles n'ont pas eu l'effet escompté. “Nous sommes un pays doté de grandes richesses, mais nous n'arrivons pas à assurer notre autosuffisance alimentaire. Nous nous alimentons à partir de nos ports.” Il prône une autre politique qui permet de ne plus compter sur les rentes pétrolières. Boulahia juge que cette situation a été engendrée par les détournements de richesses du pays par certains responsables sans scrupules. “L'argent existe mais le sac est troué.” Il a appelé l'assistance à faire son choix sur les hommes intègres et honnêtes. “Nous, nous n'avons rien à vous promettre, car nous n'avons pas de baguette magique, mais nous serons à votre écoute.” A. Debbache