Prévu à 13 heures, le discours du secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, n'a eu lieu qu'une heure et demie après. La salle omnisports de Gué-de-Constantine (Alger) était pleine à craquer dès 14 heures. Les militants de toutes catégories sociales de la région d'Alger ont tenu à être présents à cette dernière rencontre avant le 17 mai. L'arrivée de Belkhadem annoncée par un baroud de la troupe déplacée ici pour la circonstance fait lever la salle, occasion choisie pour lancer le “Kassaman”. D'emblée, le SG du FLN entouré sur scène de Ould-Abbès, Tayeb Louh et des cadres de son parti, n'y va pas avec le dos de la cuillère pour fustiger les partis qui “n'ont pas respecté les règles du jeu” durant cette course aux législatives. “En nous engageant honorablement dans ces élections, nous pensions que les autres allaient respecter ces règles en s'astreignant à la bonne conduite, mais malheureusement, nous avons été surpris de constater qu'en guise de programme, certains partis ont choisi l'insulte et l'invective”, dit-il et de continuer : “Il y a ceux qui doutent de nos capacités et compétences.” Pour le SG du FLN, son parti a toujours choisi la voie de la paix. Pour preuve, affirme-t-il, “nous avons été les premiers à saluer la réconciliation nationale à laquelle a appelé le président de la République considérant que c'est l'unique solution pour sortir du chaos”. “Nous avons un programme et notre maison est grande”. Ali Farès