Les citoyens algériens sont appelés, aujourd'hui, à voter pour les élections législatives. Un scrutin qui sert à déterminer la future composition de l'Assemblée populaire et nationale (APN). Plusieurs partis, munis des listes de leurs postulants, ont activé durant les vingt et un derniers jours, durée réglementaire de la campagne électorale. L'Etat a fourni les milliers de panneaux d'affichage sur lesquels les militants de chaque parti ont collé des affiches illustrant les candidats. En regardant toutes les affiches, on aperçoit un nombre important de visages , mais on peut aisément constater que les hommes sont moins nombreux que d'habitude. La politique étant depuis toujours, et dans toutes les régions du globe, une discipline plutôt masculine. Les femmes politiques accèdent en grand nombre à la popularité. Le constat est que beaucoup de femmes se sont présentées aux élections législatives algériennes, certaines sont même placées tête de liste de leur parti. La plus grande concentration féminine se trouve dans la wilaya d'Alger. Il a donc été possible d'en rencontrer quelques-unes. Quatre femmes, différentes l'une de l'autre. Chacune a son orientation politique, ses motivations, son parcours et son combat. Leur point commun, c'est d'être avant tout des femmes, d'aimer l'Algérie et de vouloir participer à changer les choses. Leur aspiration est de ce fait commune, à savoir siéger à l'APN afin de parler pour et au nom du peuple. Elles représentent les partis suivants : UDR, RND, MSP et PT. Les écouter raconter leur vie et les suivre sur le terrain a permis de dresser les quatre portraits de femmes politiques algériennes suivants.