Les mosquées appellent à un vote massif Durant le prêche de vendredi dernier, plusieurs mosquées n'ont pas manqué de rappeler le devoir citoyen aux fidèles, comme il fut lancé un appel pour un vote massif lors des prochaines élections pour les législatives. Dans quelques mosquées, on n'a pas manqué, une fois de plus, de faire l'amalgame entre religion et politique au point d'accuser ceux qui n'iront pas voter de faux musulmans car, diront certains prêcheurs, « l'Islam nous oblige à faire entendre notre voix lorsqu'il s'agit de nation ». Après que le ministre de tutelle eut autorisé les imams à faire la politique, mais en dehors des mosquées, voilà que la politique refait son apparition dans ces lieux de culte sans autorisation. L'APN vue en photos à Oran Une exposition photos retraçant la chronologie des mandats parlementaires depuis l'indépendance à 2002 s'est ouverte jeudi dernier au Palais des arts et de la culture Zeddour Brahim Belkacem, à Oran, à l'initiative de la wilaya. Cette manifestation est proposée jusqu'au 19 mai pour permettre aux jeunes citoyens d'avoir un aperçu historique sur les différentes composantes qui se sont succédé à l'Assemblée populaire nationale (APN). Plusieurs photos et documents sont présentés aux visiteurs de cette exposition organisée, note-t-on, à l'occasion des législatives du 17 mai. Fausses accréditations pour de vraies élections à Sidi Bel Abbès Trois faussaires ont été arrêtés, jeudi dernier à Teghalimet (Sidi Bel Abbès), par la gendarmerie nationale, pour avoir vendu de fausses accréditations ayant trait au scrutin du 17 mai prochain, a-t-on appris hier de source judiciaire. Les trois escrocs pensaient avoir trouvé le bon filon, en scannant des documents appartenant à une formation politique, de surcroît non concernée par les prochaines élections, pour les revendre sur le marché, indique notre source. Le procédé consistait à dupliquer le fameux document (tafwid) et de le revendre au plus offrant, généralement 15 000 DA dans la perspective, pour le bénéficiaire, d'encaisser les frais de représentations auprès du trésor public, juste après les élections. L'accréditation, apprend-on, ouvre droit aux représentants des partis politiques en lice de siéger au sein des commissions communales de surveillance du scrutin (CCISEL) et de percevoir une indemnité s'élevant à 30 000 DA. Le RCD a la cote à Chlef Les candidats RCD au niveau de la wilaya de Chlef affichent leur satisfaction quant au déroulement de la campagne électorale. « Là où nous sommes passés, que ce soit au chef-lieu de wilaya ou dans les autres communes, nous avons fait le plein et drainé même des indécis et partisans d'autres formations politiques », nous a indiqué le docteur Ahmed Bennegouche, tête de liste. Il ajoutera que les citoyens avaient soif de découvrir ce parti de l'opposition qui a toujours bataillé pour le changement et la réhabilitation des fonctions du parlement. C'est dans cet esprit justement que les représentations locales du parti ont dû se redéployer à travers la wilaya et mener une campagne de proximité pour convaincre les électeurs sur leur programme et les solutions urgentes à apporter pour redresser la situation socioéconomique, notamment l'éradication des séquelles du séisme d'octobre 1980, la relance des investissements et la création d'unités industrielles et autres pour résorber le chômage. Séminaire international sous le thème « Arts et cultures » Un séminaire international sous le thème « Arts et cultures » s'est ouvert hier à Sidi Bel Abbès, à l'initiative de l'association culturelle dénommée Jil El Moussalaha. La rencontre qui se déroule à l'auditorium de l'université Djillali Liabès de la ville de Sidi Bel Abbès regroupe plusieurs universitaires et chercheurs nationaux et étrangers (France, Portugal, Roumanie et autres) « qui auront à se concerter sur divers sujets à caractère culturel et artistique », notent les organisateurs. Au cours de leurs travaux, qui s'étaleront sur 5 jours, les séminaristes aborderont notamment les arts traditionnels, les styles folkloriques, la conservation des traditions populaires, les valeurs civilisationnelles, et la promotion de la culture. Tué pour... 50 DA B. A., 26 ans, un chauffeur clandestin de la ville de Sougueur, 26 km au sud du chef-lieu de wilaya de Tiaret, a été froidement assassiné hier, en début d'après-midi, après une brève altercation avec un jeune client qui refusait de lui payer la course, soit 50 DA. C'est devant son véhicule, une Lada brinquebalante, que la victime s'affaissa pour être admise aux urgences médico-chirurgicales de l'hôpital Guermit Naceur où elle rendra l'âme quelques instants après son admission. L'assassin actuellement en cavale aurait été, selon des sources locales, identifié et traqué par la police lancée à sa recherche.