C'est aujourd'hui que doit se dérouler au Sheraton d'Oran une rencontre portant sur “La protection de la propriété industrielle et de la contrefaçon” organisée par la Bourse de sous-traitance et de partenariat de l'Ouest (BSTPO). Cette manifestation, qui regroupera pas moins d'une soixantaine de PME, se veut une occasion pour rappeler aux chefs d'entreprise toute l'importance qu'ils ont à s'informer de l'ensemble des dispositions et circuits à suivre pour mieux protéger leurs productions, leurs produits. Ainsi, des représentants de plusieurs organismes algériens tels que l'Institut national algérien de la protection industrielle (Inapi), l'organisme Algerac qui accrédite les bureaux d'études et les laboratoires de contrôle ainsi que des représentants des douanes et de la justice seront présents lors cette rencontre. Ainsi, à titre d'exemple, l'organisateur nous signale que la fameuse datte algérienne “très prisée à l'étranger”, Deglat Nour, est une appellation contrôlée et protégée par la Tunisie, car il ne s'est trouvé personne en Algérie pour aller déposer la marque et la protéger. C'est, semble-t-il, un exemple parmi tant d'autres mais qui est révélateur de l'absence de maîtrise de la part du monde économique mais également des pouvoirs publics dans notre pays. L'autre thème qui sera encore abordé est celui de la contrefaçon avec cette particularité qui fait que notre pays est victime de la commercialisation de produits contrefaits mais qui s'avère également être un pays où la contrefaçon ne cesse de progresser. Parmi les communications qui seront présentées lors de cette rencontre d'aujourd'hui, nous citerons celles de M. Younsi Mohamed “La protection de la propriété industrielle un outil de lutte contre la contrefaçon”, et de Mme Lebkiri “Contrôle de la conformité des produits et services répressions des fraudes”. F. BOUMEDIÈNE