La saison estivale 2007 a été officiellement lancée hier au niveau du littoral algérois. Accompagné des directeurs concernés (hydraulique, travaux publics, tourisme et Agence pour la promotion et la protection du littoral (APPL), le secrétaire général de la wilaya, M. Djemaâ, a effectué, en effet, une tournée d'inspection jeudi dans les 46 plages autorisées cette année à la baignade, soit deux de plus qu'en 2006. Cette visite est venue suite à la réunion de coordination tenue mercredi. La nouveauté pour cette année est la note du wali d'Alger, Addou Mohamed Kebir, au wali délégué des circonscriptions administratives côtières, avec copies au directeur de la concurrence et des prix et au DG de l'APPL, pour exécution. La note rappelle que suite au phénomène d'occupation illégale des plages qui s'est traduit par l'implantation de parasols et l'installation de transats sur la bande sableuse ainsi que l'exploitation illicite des aires de stationnement, il est demandé de mettre en place au niveau des plages connaissant cet état de fait une cellule permanente composée de l'administrateur de plage, à désigner par arrêté du P/APC qui aura la responsabilité de cette cellule, le représentant des services de sécurité territorialement compétent de la DCP et de l'APPL. Cette cellule instituée par arrêté municipal aura pour tâche de veiller à la lutte contre les occupations illicites des plages et arrière-plages, une mission qui durera jusqu'à la afin de la saison estivale. De même que toute activité commerciale développée sur les plages doit répondre aux règles et aux conditions fixées par la réglementation en vigueur, notamment les solariums qui doivent être installés sur l'arrière-plage et non pas sur les plages avec la consécration du principe du libre accès des estivants à la plage. Deux plages sont venues s'ajouter aux 44 existantes. Il s'agit du complexe touristique de Zéralda, qui était en travaux, et de celui Surcouf à Aïn Taya, après des travaux d'enrochement pour empêcher l'avancée de la mer. Sur 46 plages, Zéralda en compte 15, Dar El Beïda 11, Bab El Oued 8, Chéraga 9 et Rouiba 3. 35 plages restent interdites à la baignade pour cause de pollution (19) situées dans les communes de Zéralda, d'Aïn Benian, de Hammamet, de Raïs Hamidou, de La Casbah, de Belouizdad, d'Hussein Dey, de Bordj El Bahri, de Mohammadia et de Bordj El Kiffan, 11 sont interdites pour cause de dangerosité à Staouéli, à Aïn Benian, à Bologhine, à El Marsa, à Bordj El Bahri et à Bordj El Kiffan. Deux sont enfin interdites pour absence d'accès à Raïs Hamidou et à Hammamet. À noter que les plages en question, 81 au total à Alger, subissent régulièrement plus de 1 000 prélèvements, dont la moitié est analysée par les laboratoires de l'Institut Pasteur. A. F.