Plus de 700 opérations de contrôle ont été opérées par les services de la direction de la concurrence et des prix depuis le début de ramadan, a-t-on appris, hier, de sources proches de la DCP d'Oran. L'opération spéciale ramadan initiée par les responsables de la DCP intervient dans le cadre de la lutte contre les pratiques de commerce non conformes à la réglementation en matière de protection de la qualité du produit et de la santé du consommateur. Ainsi, les interventions des agents de la DCP ont permis de mettre à nu l'esprit mercantiliste de certains commerçants avides de gain facile et rapide. Sur ce plan, les différents services de la DCP ont relevé 200 délits sur les 700 interventions effectuées jusqu'à hier par les agents de la répression des fraudes. Un chiffre particulièrement important pour la première semaine du mois de ramadan. “Les commerçants qui enfreignent la loi sur le règlement de commerce tentent de profiter au maximum de la première semaine de ramadan pour faire le plein de bénéfices au détriment de la bourse et de la santé du citoyen”, déplore un responsable de la DCP d'Oran. Les infractions au code de commerce sont nombreuses et touchent essentiellement au non-respect de la conformité de l'étiquetage, dont l'absence des composants du produit fabriqué et la date de péremption sont légion à Oran. Dans ce contexte, des produits de large consommation, comme le fromage en portions ou encore le vinaigre, ont été retirés du marché et leurs fabricants pénalisés. 24 procès-verbaux ont été dressés par les services de la DCP à l'encontre des contrevenants qui seront poursuivis par la justice. D'autre part et dans le même contexte, 11 propositions de fermeture ont été décidées par la direction de la concurrence et des prix ainsi que 5 cessations d'activités définitives. Ces dernières mesures touchent des fabricants de vinaigre, de chocolat et de fromage. Par ailleurs, tous les potentiels vendeurs de gâteaux orientaux ont été assujettis à la présentation d'un registre du commerce pour leur activité ponctuelle. Des dizaines de ces indus commerces ont été fermés et leurs propriétaires officiellement verbalisés. B. Ghrissi