Les décharges publiques demeurent un véritable casse-tête chinois pour le département de Chérif Rahmani, ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire qui a annoncé hier, à ce propos, le lancement, dans les tout prochains jours, d'une opération d'éradication des décharges contrôlées. Une tâche et pas des moindres dont prendront part plusieurs partenaires étrangers connus et reconnus pour leur savoir-faire en la matière. C'est le cas justement de l'Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) qui a signé, hier, un protocole d'accord avec la Direction algérienne de l'environnement pour mener à terme un programme d'action en faveur, entre autres, du développement des énergies renouvelables et de la gestion des déchets. D'où d'ailleurs la nécessité de procéder en premier lieu à l'élaboration d'une banque de données sur les déchets. L'ADEME devra justement aider l'Algérie à développer son système intégré de gestion des déchets car il est primordial d'assurer la durabilité de l'environnement. La destruction des déchets des hôpitaux figure également parmi les axes de ce partenariat qui concerne, par ailleurs, la réhabilitation et la décontamination des décharges et le développement des centres d'enfouissement technique (CET) comme solution de rechange. Il est question également de mettre en place une politique de dépollution des sites industriels et d'assurer la formation. L'ADEME devra aussi prodiguer aide, conseil et soutien pour le développement, et recycler à travers les centres d'enfouissement. Ils auront aussi le choix de payer une taxe qui alimenterait l'Ecogem qui se chargera de cette opération. Le ministre a également mentionné l'arrivée d'une mission française en visite actuellement à Oran pour financer un plan de gestion de la côte ouest algérienne. Nabila Saïdoun