Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaïz, a affirmé hier à Alger, que la lutte contre la délinquance économique et financière passe par la réunion de conditions juridiques et institutionnelles, mais surtout par l'amélioration des capacités des magistrats et des différents services concernés. M. Belaïz, qui s'exprimait devant les participants au séminaire régional France-pays arabes sur les crimes économiques et financiers : la lutte conte le blanchiment d'argent, a estimé que le rôle de la justice est “primordial” dans cette lutte. Abordant la tenue de ce séminaire, il a souligné que c'est une opportunité pour tous d'approfondir les questions inscrites à l'ordre du jour et d'“échanger (les) expériences et points de vue sur le sujet”. Dans ce cadre, il a ajouté qu'outre le bénéfice que chacun des participants “en tirera sur le plan personnel”, les travaux de cette rencontre “constitueront sans nul doute, une référence dans le processus d'élaboration et de mise en œuvre des politiques nationales et d'une stratégie régionale en matière de prévention et de lutte contre le crime économique et financier”.