La 5e édition des journées cinématographiques de Béjaïa a débuté lundi soir à la Maison de la culture, avec au programme une mosaïque d'activités, combinant la projection de courts-métrages et documentaires, l'animation d'ateliers techniques et les traditionnelles rencontres avec la presse autour d'un “café-ciné”. Initiée par l'association Project-heurts, cette nouvelle édition se propose de faire découvrir et aimer au public, une multitude œuvres nouvelles, produites par des auteurs nationaux, à l'instar de “Houria” de Mohamed Yargui (2006), “Renvoi d'appel” de Omar Zamoum, et par des producteurs étrangers, telle “La trahison” de Philippe Faucon. Des documentaires de première main sont également prévus, à l'instar de “Algérie:Tours-détours” d'Oriane Brun Moschetti et Leila Morouche, très attendu, au demeurant. En plus du thème abordé, en l'occurrence, la genèse du cinéma national, l'œuvre met en avant toute une mémoire de René Vautier, auteur de plusieurs documentaires sur la guerre de Libération, et notamment sa contribution à la mise en place du dispositif de projections itinérantes des “cinés pops” au lendemain de l'indépendance nationale. Celui qui est considéré comme un précurseur du cinéma national, y sera des plus présents, un hommage tout particulier lui sera rendu à cette occasion. Cette manifestation cinématographique, qui se tiendra durant cinq jours, rendra également, selon ses organisateurs, la part belle, à la production maghrébine. Près d'une dizaine d'œuvres de fiction et de documentaires y seront projetés, en présence de leurs producteurs, indique-t-on.