Décidément, la cote du technicien algérien a grimpé en flèche à l'étranger, particulièrement dans le championnat tunisien, où deux entraîneurs locaux ont été nommés officiellement à la tête de clubs de différents paliers. À commencer par Abdelhak Benchikha, le désormais ex-entraîneur de Zarzis, qui s'est engagé officiellement à la tête de la barre technique du club Africain, succédant ainsi au technicien français Bertrand Marchand, parti à l'Etoile sportive de Sousse. En effet, cela fait quelques semaines que le président du CA, Kamel Idir, l'avait contacté pour prendre les destinées de son équipe. Mais il n'était pas le seul candidat pour ce poste puisqu'un autre technicien algérien était dans le viseur. Il s'agit de Rabah Saâdane qui a décliné poliment l'offre de Kamel Idir tout en préférant poursuivre l'aventure avec l'ES Sétif. Ce n'est qu'à partir de là que les dirigeants du club africain ont opté pour la carte Benchikha qui a signé un contrat d'une année renouvelable. Ainsi, il sera le premier technicien algérien à driver le CA, vice-champion de Tunisie, qualifié pour la saison prochaine à la Ligue des Champions africaine. À cela s'ajoute Toufik Kourichi qui vient de s'engager avec l'association sportive de Djerba, club évoluant en deuxième division. Un accord d'une année a été dégagé avec le nouvel entraîneur qui entamera son travail début juillet prochain. L'on a mis en relief, par ailleurs, son expérience, lui qui est détenteur d'un diplôme de troisième degré et qui a drivé en Algérie de grandes équipes, à l'instar de l'USM Alger et du MO Constantine. Toutefois, il n'est pas à écarter l'éventualité de voir un troisième entraîneur algérien driver la saison prochaine un autre club tunisien. Il s'agit de Ali Fergani. L'ex-sélectionneur national est en contacts très avancés avec l'AS Marsa. Le moins que l'on puisse dire est que les techniciens algériens ont la cote en Tunisie. Nazim T.