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“Un danger pour l'entreprise”
Economie informelle
Publié dans Liberté le 09 - 04 - 2003


Elle représenterait 40% du produit intérieur brut.
“L'incohérence et le faible rendement actuels du système fiscal résident dans son iniquité : il pèse lourdement sur les entreprises qui déclarent leurs activités, alors que des secteurs entiers sont abandonnés à des circuits informels dont le poids économique ne cesse d'augmenter”, lit-on dans la note de présentation de la rencontre qu'organise, aujourd'hui, à l'hôtel El-Aurassi le Forum des chefs d'entreprise sous le générique “Fiscalité citoyenne ou économie informelle”. C'est que pour le Forum, l'économie informelle a pris des proportions telles qu'elle constitue une menace pour l'économie nationale, un danger pour l'entreprise algérienne de production. Omar Ramdane, président du Forum des chefs d'entreprise, évoque “le risque de voir notre économie se transformer en une économie mafieuse”. Selon lui, l'économie informelle représenterait 40% du PIB. “C'est ce qu'on nous dit. Il y a une enquête de l'ONS. Une communication sur la place de l'économie informelle sera présentée”, souligne-t-il. Le Forum des chefs d'entreprise estime que l'ouverture commerciale, telle que mise en œuvre actuellement, a amplifié les pratiques du marché informel, participé au développement de l'acte commercial spéculatif et contribué à la constitution des véritables zones de non-droit. Paraît-il, il existe 65 zones de non-droit. “Plus de 100 milliards de dinars échappent chaque année aux impôts”, soutient Bendjaber, membre du comité exécutif du Forum en s'appuyant sur la déclaration, il y a trois années, du ministre du Travail de l'époque, qui avait déclaré l'existence, en Algérie, de 1 600 000 travailleurs en noir. Omar Ramdane affirme que “le Forum des chefs d'entreprise fait de la transparence de l'activité économique une préoccupation majeure. Il considère que s'acquitter de l'impôt dû est un devoir citoyen et un acte de solidarité nationale”. Mais, ajoute-t-il, l'Etat doit jouer son rôle de régulation du marché. Ce qu'il ne fait pas sur le terrain, alors que l'arsenal juridique existe. Pour étayer ses propos, Omar Ramdane s'est appuyé sur les données relatives aux recettes fiscales de 1995 à 2002 contenues dans les cahiers de l'Observatoire de l'information économique mis en place par le Forum. Selon ces chiffres, la TVA, collectée au stade de l'importation, est supérieure à celle prélevée sur le marché intérieur. “Dans la mesure où, en moyenne, les importations ne représentent qu'environ 20% du PIB, on peut considérer qu'il y a, à ce niveau, une masse importante de ressources fiscales non collectées”, note le Forum.
Ce constat rend compte d'une insuffisance manifeste dans le contrôle économique des marchés intérieurs et en conséquence de l'importance des ressources financières qui échappent au système fiscal. C'est que, pour Omar Ramdane, des milliers d'importateurs disparaissent dans la nature une fois l'opération effectuée. Des centaines de commerçants sont dans l'informel. Certains ont construit sur des terrains agricoles, en citant Chéraga. Le séminaire qu'organise, aujourd'hui, le Forum se veut une réflexion sur la question de la fiscalité et de l'économie informelle, qu'il souhaite la plus large possible. La rencontre regroupera des chefs d'entreprise, des cadres de l'administration, des économistes et des fiscalistes.
M. R.


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