Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Yazid Zerhouni, était plutôt perplexe et dubitatif quant aux informations faisant état d'un appel de Abdelmalek Droudkel, le chef du GSPC, dans lequel il aurait instruit les membres de la phalange Sud, qui couvre le Sahara algérien, à entraver les négociations en vue d'une reddition de Mokhtar Belmokhtar, en visant les établissements publics et les intérêts de l'Etat dans la région. “Si ce n'est pas Mokhtar Belmokhtar, qui va le faire ?” s'est interrogé le ministre sachant que Belmokhtar est considéré comme le responsable de la phalange Sud du GSPC. Tout en se voulant rassurant, Nouredine Yazid Zerhouni ne manquera pas de mettre en avant un impératif. Celui de la vigilance. “Nous allons être plus vigilants”, dira-t-il. Le ministre doit tenir aujourd'hui une conférence de presse clôturant ainsi la visite d'inspection et de travail du chef de l'Etat dans la wilaya de Sétif. S. S.
