La prévalence et le nombre de nouveaux cas de diabète ne cesse d'augmenter à travers le monde. En Algérie, on estime une prévalence de 7 à 9% de cas de diabète pour 100 000 habitants. Ce qui donne un chiffre de plus de 1 million et demi de diabétiques. À Guelma, où la DSP et l'association des diabétiques de la wilaya ont organisé, ce week-end, la première journée scientifique régionale sur le sujet, en on dénombre 11 000 cas. Selon le docteur Ali Khoudja du CHU de Sétif, “ce chiffre ne cesse d'augmenter de jour en jour parce que l'on assiste aujourd'hui à un changement du mode de vie de notre population. On mange d'une façon malsaine, l'activité physique est pratiquement inexistante. À partir de là, on augmente les facteurs de risque de devenir diabétique”. Pour notre interlocuteur, le diabète est une maladie à l'origine de beaucoup de complications, notamment cardio-vasculaires. Aussi, le volet prévention est très important. “Il faut dépister la maladie à un stade précoce, parce qu'elle est silencieuse et peut évoluer et donner des complications.” Il explique : “Dépister, faire des tests de glycémie à des populations à risque et essayer de modifier notre régime alimentaire.” Intervenant sur l'insulinothérapie chez le diabétique de type 2, le docteur Kitouni du CHU de Constantine déclare : “L'insulinothérapie n'est pas très utilisée chez nous.” B. Nacer