La filière langues occupe la première place avec un taux équivalant à 52%, alors que la filière des sciences a chuté pour arriver au taux de 40%. La filière lettres est classée en deuxième position avec 49%, suivie de la filière gestion avec le même taux. Après l'embargo sur les résultats du baccalauréat qui ont duré plus de trois jours, alors que des fuites ont eu lieu à grande échelle, le ministère l'éducation nationale a décidé, finalement, de révéler des informations concernant cet examen décisif. En effet, 278 031 élèves scolarisés ont obtenu leur baccalauréat soit 53,27%. Un taux que les établissements scolaires algériens n'ont pas réalisé depuis l'Indépendance. Signalons que le chiffre de 278 301 annoncé par le ministère ne comptabilise pas les lauréats libres qui sont au nombre de 75 000 bacheliers. “Ce taux constitue le meilleur résultat enregistré au baccalauréat depuis 1962 et de surcroît sans rachat”, a estimé le ministère de l'Education nationale. À travers ces résultats, une amélioration a été enregistrée, avec le nombre de reçus avec mention de 67 569, soit 32,61% par rapport aux admis. Comme à son accoutumé, la gent féminine a raflé les attestations de bac avec un taux 62,86% contre 37,14% pour les garçons, soit un écart de 25,72%. En revanche, le nombre de candidats reçus en filière technique a atteint, à Alger, les 78%. La filière langues occupe la première place avec un taux équivalant à 52%, alors que la filière des sciences a chuté pour arriver au taux de 40%. La filière lettres est classée en deuxième position avec 49%, suivie de la filière gestion, avec le même taux. “Ces résultats confirment que l'école algérienne s'est, désormais, installée de façon durable et structurelle dans une dynamique de la réussite”, ont-ils évalué au niveau du département de Benbouzid, soulignant ainsi que cette “performance est due à l'amélioration de la qualité de l'enseignement dispensé qui tire son essence des mesures concrètes prises dans le cadre de la réforme du système éducatif”. Il s'agit, bien entendu, d'un nouveau système d'évaluation pédagogique des élèves, qui consiste à abolir le système des quotas d'un niveau scolaire à un autre ainsi que l'exigence d'une moyenne égale ou supérieure à 10/20, sans possibilité de rachat. Selon les représentants du ministère d'autres mesures, notamment de modernisation du système éducatif, ont également influé positivement, d'année en année, sur les résultats des examens nationaux. Ils ont souligné, par ailleurs, que plusieurs mesures, à savoir le système de sanctions et de récompenses destinées à encourager l'effort et valoriser la performance, l'introduction du projet de l'établissement ainsi que la participation des partenaires notamment les parents d'élèves, ont largement contribué à l'amélioration du niveau des élèves et par conséquent arriver à améliorer le taux de réussite. Certes, cette année sera marquée par le taux de réussite de l'examen du baccalauréat qui a atteint les 53,27%. Mais les élèves se rappelleront également la mauvaise gestion des résultats et le scandale de leurs fuites. Plusieurs candidats par le biais d'une connaissance ont obtenu leurs résultats bien avant les délibérations, créant ainsi un climat de panique et de stress, alors que des centaines d'autres ont passé trois jours à se miner l'esprit parce qu'ils n'ont pas le bras long. Nabila Afroun