La wilaya de Blida occupe, en matière de collecte de lait, le 1er rang au niveau national avec 19,5 millions de litres collectés durant l'année 2006, selon la direction des services agricoles de la wilaya. La filière lait dans la wilaya de Blida a enregistré, au cours du premier semestre de l'année 2007, un rebond de la production avec 20 900 000 litres de lait produits, a-t-on appris de la direction des services agricoles (DSA). S'agissant du volume de lait collecté à des fins de transformation, celui-ci est de 4 650 000 litres, a ajouté la même source qui a précisé que la filière est en pleine croissance grâce à des investissements judicieux. Les bonnes conditions financières et de soutien technique aux éleveurs et professionnels de la filière à travers le dispositif mis en place par le Plan national de développement de l'agriculture (PNDA) ont permis autant la relance de l'élevage bovin que la création de laiteries modernes et performantes dans le bassin de la Mitidja. En outre, les conditions de stockage sous froid de la production laitière ont été améliorées par des investissements ciblés en matière de mise en place, dans le domaine de la pasteurisation et de la transformation, de laiteries d'une capacité de production de plus de 5 000 litres/jour. Les services de la DSA ont également encouragé l'amélioration du potentiel génétique du cheptel bovin par le soutien financier et technique à l'insémination artificielle et à la production d'animaux de qualité performante. La wilaya de Blida compte un cheptel bovin global de 18 920 têtes, dont 9 500 vaches laitières parmi lesquelles 4 920 bovins laitiers d'importation. Elle compte également 28 collecteurs, dont 11 jeunes intégrés dans le cadre du dispositif de lutte contre le chômage. En matière de collecte de lait, la wilaya de Blida occupe le 1er rang au niveau national avec 19,5 millions de litres collectés durant l'année 2006, selon la direction des services agricoles de la wilaya. Cette performance a été rendue possible grâce au professionnalisme des éleveurs, au soutien de l'Etat, à la disponibilité des collecteurs et unités de transformation, et aussi à l'importance des capacités de stockage (650 000 litres/jour). L'existence d'un réseau vétérinaire qui assure un suivi sanitaire rigoureux a également contribué à la réalisation de telles performances. R. N./APS