Annoncé un peu partout, Amrani ayant démissionné de son poste à l'ASO n'a pas encore décidé de sa nouvelle destination. Liberté : Où en êtes-vous après votre démission de l'ASO ? Abdelkader Amrani : Je suis toujours chez moi à Tlemcen où je suis en train de régler quelques affaires personnelles en attendant que je sois payé par le président Medouar. Et pourtant vous êtes en possession d'un chèque... N'est-ce pas ? Sincèrement, je ne me fie pas à tout cela car j'ai bien eu ma claque. Que signifie un chèque si le compte est vide. La longue attente est toujours porteuse de désagréments. Si j'en parle, c'est parce que j'en connais un bout et puis ce n'est que mon droit du moment que ça me revient de droit. Medouar ne vous a-t-il pas parlé de votre retour au club ? Non. Ça ne servirait à rien du fait que j'ai perdu toute envie de travailler après ce que j'ai enduré. J'ai démissionné après mûre réflexion. On parle de vous un peu partout, qu'en est-il ? On ne m'a rien signifié jusque-là. J'ai entendu parler des intentions de l'USMA, un émissaire m'a fait part de l'intention des dirigeants de la JSMB qui veulent m'enrôler mais qui attendent l'arrivée de Tiab. Mais, il n'y a rien d'officiel. Et le CRB... Vous me l'apprenez (rires). Il est vrai que les dirigeants, qui étaient en place la saison dernière, m'ont contacté mais j'ai refusé car je ne voulais pas suspendre un travail que j'ai bien commencé à l'ASO. Et si l'USMA vous contacterait... Je devrais dans ce cas réfléchir sagement avant de prendre la décision qui s'impose même si l'USMA est un bon challenge, mais quand même il faut que les choses soient claires entre le club et l'entraîneur et puis, il y a toujours un entraîneur en place qui est sous contrat. Je ne me permets jamais de négocier avec un club qui a toujours son coach, ce n'est pas correct et ça ne fait pas partie ni de mon éducation ni de la déontologie. Que faire alors ? Je ne m'engagerai dans un club que si sa situation est claire, je ne veux pas revivre ce que j'ai subi. Il faut qu'il y ait le maximum de garanties à même de me permettre à travailler dans la sérénité totale. Et puis, je me déciderai une fois empochant mon argent que me doit Medouar. PROPOS RECUEILLIS PAR ZAHIR N.