tébessa un gardien d'école se suicide Un gardien d'école primaire située au niveau de la route du Zibane, à Tébessa, a été trouvé avant-hier, aux environs de 14h, mort par pendaison. Âgé de 53 ans, il a été découvert par son remplaçant. Alertés, les éléments des services de la Sûreté et ceux de la Protection civile se sont déplacés immédiatement sur les lieux. Ils ont transféré le corps de la victime vers la morgue de l'hôpital Allia de Tébessa. Une enquête a été ouverte par les services de la sûreté territorialement compétents pour déterminer les causes et les circonstances de cette mort. HAFID MAÂLEM après le dessèchement du garrage de grouz à mila une commission d'enquête ministérielle attendue Une commission d'enquête sera dépêchée, au courant de cette semaine, par le ministère des Ressources en eau, dans la wilaya de Mila. Selon une source digne de foi, l'équipe ministérielle aura pour mission essentielle de s'enquérir, d'une part, de l'état physique des plans d'eau de la wilaya et, d'autre part, mettre à nu les causes ayant occasionné le dessèchement du barrage de Grouz, à Oued El Athmania, dans le sud de la wilaya. Notre interlocuteur précisera, sur ce dernier point, que le barrage de Grouz, d'une capacité de stockage de 45 millions de mètres cubes, s'est complètement vidé de son eau à la fin de la semaine écoulée.“La faune lacustre, constituée essentiellement de carpes, remuait désespérément dans la vase du fond de la cuvette, nous dira notre interlocuteur. Alors qu'une population entière de riverains se rendait depuis quelques jours sur les lieux afin de s'adonner à la pêche dans la vase… une quantité tonale de poissons, dont des pièces pouvant atteindre jusqu'à 20 kilos de poids, gît sur les lieux”, soulignera notre source. C'est dire donc tous les problèmes écologiques que cela entraînera, sans parler des ruptures d'approvisionnement en eau de la ville de Constantine qui dépend à hauteur de 40% de ce barrage. S'agissant des causes de ce brusque dessèchement du seul barrage fonctionnel de la wilaya — celui de Beni Haroun n'étant pas encore en service —, notre source révélera : “La défaillance ne se situe pas sur la partie aérienne de la digue, mais plutôt au niveau de la partie submergée de celle-ci.” K. Bouabdellah