Pour faire face à la crise de l'eau potable à laquelle fait face la population constantinoise, depuis le dessèchement du barrage de Grouz de Mila, un plan d'urgence a été mis en place par la Direction de l'hydraulique et de l'ADE de la wilaya de Constantine. Le dispositif est un ensemble de quatre actions entreprises pour assurer l'alimentation des Constantinois en eau potable, en attendant l'arrivée des eaux du barrage de Béni Haroun, a expliqué, hier, le directeur de l'hydraulique, lors d'une conférence de presse. La solution proposée en premier lieu est l'exploitation des quatre forages situés au pied du barrage du Grouz, en plus d'une source qui assure, au total, un débit de 350 litres par seconde. Les services concernés ont, également, procédé à la mise en service de la nappe de Boumerzoug, abritant cinq forages et l'équipement de deux autres forages. À cet effet, deux pompes ont été installées en renfort. La troisième action consiste en le renforcement des équipements au niveau de la station d'El-Bir, où une pompe d'une capacité de 130 litres/seconde a été mise en place s'ajoutant à celle déjà existante. Les deux directions déploient des efforts colossaux pour l'alimentation de la population de la cité Boussouf à partir du petit barrage de Berla, situé à Aïn Smara, d'une capacité de 3 millions m3. La station de traitement a été rénovée en totalité. Selon les explications fournies dans ce sens, le seul problème reste l'état des conduites qui présentent des fuites énormes. Il est question de réparation et de remplacement de certains tronçons. Madani Rabia