La route a tué 46 usagers durant la première moitié de l'année en cours, soit 19 victimes de moins que ce qui fut enregistré pour la même période de l'an passé. Autant considérée sous l'angle du nombre d'accidents, que celui des victimes blessées ou décédées, l'hécatombe routière s'annonce moins dramatique. En milieu urbain, les services de police font état de six morts, des adultes, pour la plupart de sexe masculin. Sur le territoire relevant de la compétence de la Gendarmerie nationale, on dénombre 40 victimes ayant passé de vie à trépas durant le semestre qui vient de s'écouler. À Mostaganem, environ 73% des accidents de la circulation routière sont survenus en rase campagne et au niveau des agglomérations rurales. 66,6% des victimes blessées sur la route ont également été évacuées de cette aire relevant de la compétence de la Gendarmerie nationale. Au registre du macabre, 6,3% des blessés meurent sur place ou succombent au cours de leur évacuation vers les hôpitaux. En ville, ce taux chute à moins d'un pour cent et démontre ainsi la gravité des accidents survenant en milieu rural. En campagne toujours, 10,1% des accidents sont mortels. Selon le classement des causes des accidents, établi par les services de la gendarmerie, l'excès de vitesse est à l'origine du quart des accidents enregistrés. Vient ensuite le dépassement dangereux, incriminé dans 20% des cas, les manœuvres dangereuses et le refus de céder la priorité sont respectivement relevés dans 12% et 9% des accidents de la route. À la lumière du bilan du semestre, plus de 60% des accidents surviennent sur les tronçons des routes nationales. Si le tronçon Mostaganem-Mesra est devenu nettement moins dangereux en raison de son aménagement en voie express, il n'en est pas de même pour son prolongement, sous-tendant la RN23, de la RN11 dans sa partie Mostaganem-La Macta, de la RN 90, de la RN17 ou 17 AB très fréquentée par les poids lourds en provenance ou à destination de la zone industrielle d'Arzew ou de la partie est de la RN11. M. O. T.