Après les deux attentats criminels de Batna et de Dellys, le chef du gouvernement a réagi, hier, en soulignant que la politique de réconciliation nationale, initiée par le président de la république, a permis le retour de nombreux jeunes ayant pris les armes contre leur peuple. Pour lui, le président de la République a prôné la politique de la réconciliation nationale dans le but d'ouvrir les portes de la concorde à l'ensemble de ceux qui se sont détournés du droit chemin pour qu'ils puissent réintégrer les rangs du peuple algérien. “Ceux qui ont commis ces attentats n'ont pas réussi, depuis 17 ans, et ne réussiront jamais dans leur besogne désespérée de frapper la stabilité du pays”, a relevé le chef du gouvernement. L'attentat de Dellys, avec son lourd bilan est qualifié par M. Belkhadem de “tentative de parasiter la politique de la réconciliation nationale” de la part de ceux qui se sont détournés du droit chemin. Il a ajouté, dans ce sens, que “le peuple algérien s'est exprimé lors du référendum sur la Charte pour la paix et la réconciliation nationale et appuyé sans ambages cette politique de réconciliation”. “À travers ces attentats, c'est le peuple, rassemblé autour de son Président, qui est visé”, a encore commenté le chef du gouvernement, réaffirmant que “l'on n'a pas un autre choix que celui de la réconciliation nationale”. Il a aussi affirmé que le “terrorisme est en déclin”, tout en “condamnant ceux ayant trahi leur peuple, leur nation et leur religion en ciblant des innocents”. N. S./APS