bellouladi et houaoura sans électricité depuis 2005 et sans eau depuis 15 jours Situés à quelques encablures au sud du chef-lieu de wilaya, des habitants des deux patelins de Bellouladi et Houaoura, selon une requête adressée au président de la République et dont une copie a été remise à notre bureau, dénoncent l'indescriptible désarroi et le marasme qu'ils endurent faute d'électricité pour le premier et la pénurie d'eau pour le second. En effet, une quinzaine de citoyens du village de Bellouladi ne souffrent pas des coupures de courant très fréquentes ailleurs, mais plutôt de la non-électrification de leurs habitations et ce, depuis 2005, écriront de prime abord les rédacteurs de la requête. Ces derniers ajoutent qu'en 2007, ils n'ont pas encore eu la chance de bénéficier de ce bienfait de la modernité et continuent à vivre sans électricité malgré plusieurs démarches et maintes sollicitations auprès des autorités locales, en vain ! À les croire, ces habitants imputent leur privation de l'électricité à la Sonelgaz, à l'APC et à la daïra qui continuent à faire la sourde oreille à leurs doléances. Les incriminés évoquent, quant à eux, des motifs non convaincants. Quand aux citoyens de Houaoura, leur problème est incontestablement l'approvisionnement en eau potable et traversent une situation intenable provoquée par cette pénurie qui perdure depuis plus de 15 jours pour une simple panne de disjoncteur. Pour ne pas mourir de soif, les habitants dudit village se débrouillent comme ils peuvent, au point de s'approvisionner à partir d'un point d'eau dont nul ne peut garantir la pureté contre les dangers de MTH, encourus pour leur santé et celle de leurs familles. Outrés et ne savant plus à quel saint se vouer, les plaignants des deux bourgades sollicitent l'intervention du premier responsable de la wilaya de Sidi Bel-Abbès pour régler les problèmes qu'ils endurent et ce, avant que le mois de Ramadhan ne pointe son nez, d'autant plus que le syndrome néphrétique du mois d'août dernier est encore vivace dans l'esprit des habitants de la wilaya. A.BOUSMAHA procès des membres du réseau de trafic de tracteurs des peines de 1 à 5 ans de prison à l'encontre des trafiquants Ils sont accusés de falsification de cartes grises, de trafic de tracteurs agricoles, de constitution de groupe de malfaiteurs, d'imitation et utilisation de sceaux officiels et de faux et usage de faux sur actes publics. Le tribunal de Sidi Bel-Abbès a condamné, à l'issue de son audience de samedi, 40 mis en cause, dont un chef de service au sein de la daïra de Sidi Bel-Abbès, membres d'un réseau spécialisé dans le trafic de tracteurs agricoles, à une peine de 5 ans de prison ferme avec mandat d'arrêt à l'encontre de 3 accusés, O. A., 40 ans, B. A., 36 ans, et L. A., 30 ans, actuellement en état de fuite, ainsi qu'une peine de 2 ans ferme à l'encontre de 5 prévenus : M. B., 40 ans, T. K., 56 ans, H. M., 35 ans, B. K., 34 ans, et M. M., 69 ans. Quant au reste des accusés, ayant bénéficié de la liberté provisoire, ils ont été condamnés à des peines de 1 an de prison ferme et pour certains, avec sursis. Pour rappel, les faits de cette affaire remontent au 20 juin 2007, lorsque deux dossiers ont été déposés à la daïra de Sidi Bel-Abbès pour l'établissement de cartes grises et qui après étude, les autorisations de circulation se sont avérées fausses. Dès lors, une plainte a été déposée par le chef de daïra auprès de la gendarmerie pour une enquête au sujet de 22 dossiers de tracteurs. B. AZIZ