EN PREVISION DE SA VISITE A DAMAS Powell appelle la Syrie à coopérer Le secrétaire d'Etat américain, Colin Powell, a appelé la Syrie à “coopérer” avec les Etats-Unis, avant sa prochaine visite en Syrie qui sera consacrée à l'Irak, a rapporté le journal arabophone El-Hayat. “J'attends du côté syrien une coopération. Je me rends en Syrie pour discuter de toutes les questions concernant le soutien au terrorisme et les frontières avec l'Irak”, a déclaré M. Powell dans une interview publiée hier par El-Hayat. “Nous ne voulons pas que la Syrie soit un refuge pour les collaborateurs du régime déchu de Saddam Hussein. Je vais discuter de toutes ces questions (lors de ma visite) en Syrie”, a-t-il ajouté. “La Syrie est consciente de nos préoccupations et nous allons aborder (ces questions) très ouvertement”, a souligné Colin Powell. La Syrie est accusée par les Etats-Unis de soutenir le “terrorisme”, de “posséder des armes chimiques” et d'avoir donné “refuge” à des “dignitaires de l'ancien régime irakien”. Damas a catégoriquement démenti ces accusations. Bush l'a annoncé jeudi La présence militaire étrangère en Irak pourrait durer deux ans Le président américain George W. Bush a affirmé jeudi que la présence militaire étrangère en Irak pourrait durer deux ans, dans une interview exclusive à la chaîne NBC, sa première depuis le début de la guerre. Interrogé sur la durée de la présence dans le pays des forces de la coalition menée par les Etats-Unis, il a affirmé que la mise en place de nouveaux dirigeants irakiens pourrait prendre deux ans. “C'est possible. Ou moins. Qui sait ?”, a-t-il dit. “Mais ce à quoi nous tenons, c'est que les bases pour la démocratie sont désormais en train de se mettre en place”, a-t-il ajouté. “Les gens disent que les Etats-Unis devraient partir. Et nous voulons partir, dès que nous aurons accompli notre mission”, a-t-il encore dit, minimisant les manifestations anti-américaines en Irak. Par ailleurs, il a évoqué le possible décès de l'ex-président irakien Saddam Hussein dans les premiers raids-surprise sur Bagdad, le 20 mars, selon “des éléments qui le suggèrent”. “Bien sûr, nous sommes en train d'essayer de vérifier cela avant toute déclaration”, a-t-il affirmé.