Une série de recommandations appelant à une meilleure prise en charge de tamazight dans le programme de l'enseignement a été formulée lors du 2e colloque sur la “Stratégie d'intégration de l'enseignement de la langue nationale tamazight”, dont les travaux ont pris fin mercredi à Tipasa. Les participants à cette rencontre de trois jours, organisée par le Centre national pédagogique et linguistique pour l'enseignement de tamazight (CNPLET), ont exprimé leur satisfaction quant à l'ouverture du ministère de l'Education nationale “à toutes propositions émanant de ce colloque”, le deuxième du genre après celui d'Alger de 2006. Les participants ont appelé, en outre, à la création d'instituts ou départements de langue et de culture berbère en particulier à Batna, Khenchela, Oum El-Bouaghi, Biskra, Ghardaïa et à Alger. Concernant la transcription de la langue, ils demandent de “laisser le choix aux concernés qui peuvent opter pour un mode de transcription en arabe, latin ou tifinagh afin de les aider à se réapproprier leur langue maternelle d'origine”. La généralisation de l'apprentissage de la langue tamazight est l'autre recommandation proposée qui, selon les présents, “doit être officiellement enseignée dans les régions à forte concentration berbérophone et laissée au libre choix des individus dans d'autres régions”.