Depuis le 15 juillet 2006, l'Algérie s'est dotée d'un nouveau statut de la Fonction publique. Selon le directeur de ce secteur, l'élaboration de ce cadre juridique global a pris “notamment pour cadre de référence les dispositions de la Charte africaine de la Fonction publique”. Hier, au cours de la rencontre de Sheraton, Djamel Kharchi a donné un petit aperçu du nouveau statut général des fonctionnaires algériens, pour “mettre en exergue la source d'inspiration”. Il a parlé précisément des objectifs “essentiels” assignés au statut de 2006, citant en particulier l'adaptation de l'administration publique “au nouveau rôle de l'Etat”, la recherche d'une “administration impartiale et performante, en mesure de répondre aux attentes des citoyens”, le respect du “principe de l'égal accès aux emplois publics”, et celui de “l'égalité en droits, obligations et déroulement de carrière” pour tous les fonctionnaires, ainsi que le renforcement des “règles de l'éthique”. Le DG de la Fonction publique a par ailleurs insisté sur la question de la formation du personnel de l'administration, notant qu'elle demeure “un vecteur incontournable” du processus de modernisation de ce secteur. Le système de formation intégré, a-t-il déclaré, “représente l'instrument privilégié de valorisation de la ressource humaine et le passage obligé, par lequel la Fonction publique adapte ses qualifications à l'évolution des missions de l'Etat”. H. A.