Les tergiversations plus que bizarres des uns et des autres, concernant le lieu du déroulement de ce choc entre le MOB et l'USMH, se sont finalement estompées et le match a eu lieu au stade de l'Unité maghrébine à Béjaïa. Une empoignade qui s'est soldée par un match nul et qui a vu, encore une fois, des échauffourées éclater aux alentours du stade. Devant une assistance record, les hommes à Merezkane ont fait un match plein en première mi-temps caractérisé par un engagement physique sans merci. Néanmoins, les Crabes ont failli sur le plan tactique en deuxième mi-temps, laissant, devant un excès de précipitation et de tension, le champ libre aux camarades de Kial. Les buts inscrits par Laïdani (28') et Rahiche (43') pour le MOB et Hidouci (45') ont été une juste récompense pour les deux teams, même si le MOB aurait pu, à maintes reprises, corser l'addition au cours de la première partie de la rencontre. En seconde partie, ce sont les Harrachis emmenés par le tonitruant Lounici qui ont pris les commandes en arrivant même à égaliser par ce diable de Hidouci à la 48'. Les Crabes étaient après cette réalisation amorphes même si le but non validé par le juge de touche Saâdi et le penalty non sifflé par l'arbitre central a failli mettre le feu aux poudres et les Vert et Noir de la soummam ont longuement contesté l'arbitrage plus que contestable de ce match. Finalement ce match nul, qui a fait l' affaire des Harrachis, plus audacieux, replonge les Crabes dans le doute et au vu des “conditions” et autres “observations” relevées au cours de cette empoignade, cette équipe est au bord du gouffre. Nonobstant la mise en place d'une structure transitoire afin de “mener” à terme et gérer les affaires courantes du club, l'équipe n'arrive toujours pas à sortir la tête de l'eau. Se retrouvant dans une position inconfortable au classement général, les Vert et Noir donnent désormais des soucis supplémentaires aux hommes en charge à présent du MO Béjaïa. Les Ouslati, Laïdani et autre Benbedka sont placés à présent le dos au mur pour redresser cette situation. Cela dit, la défaillance organisationnelle constatée depuis des lustres, les luttes sans merci entres les différents groupes pour des considérations politico-financières ont eu finalement raison de ce club populaire qui cherche la stabilité désespérément. A. HAMMOUCHE