L'Algérie, avec l'aide de l'Union européenne (UE), a entrepris une opération de prospective qui touche les ministères des Finances et des Travaux publics, ainsi que l'Office national des statistiques (ONS) et le Commissariat général à la planification et la prospective (CGPP). Ces derniers sont, en effet, concernés par le projet d'appui au management de l'économie, qui s'étalera sur 4 ans, de juillet 2007 à 2010, et qui sera piloté, côté algérien, par le CGPP. Un programme financé par l'UE, dont le montant s'élève à 20 millions d'euros. Hier, M. Jean-Paul Blandinières, responsable du programme de l'UE, a révélé à Liberté que “ce programme vise à aider des institutions centrales algériennes à se doter d'instruments pour une gestion économique moderne”. En plus clair, le projet d'appui a pour but d'améliorer les outils d'analyse, de prévision et de gestion des bases de données des institutions et organismes, en vue de la réhabilitation du management de l'économie nationale. Parmi ces outils figurent, entre autres, l'élaboration de modèles de prévision et de stimulation. Au cours du débat, M. Blandinières a estimé que “l'Algérie doit avoir son propre modèle”, dans le domaine de la prospective, en s'inspirant de “l'expérience française et de l'expérience anglo-saxonne”. H. A.