annaba guerre des gangs sur le littoral La violence s'installe dangereusement à Annaba et chaque jour apporte son lot de désagréments. Ainsi, quelques jours seulement après l'agression mortelle à l'arme blanche d'un jeune au niveau d'un cabaret de la corniche annabie, une autre victime a été enregistrée dans la nuit de lundi à mardi derniers dans une discothèque, à Toch, sur le littoral. Brutalement attaquée, celle-ci se trouve depuis, selon des sources médicales, dans un état comateux et sous haute surveillance policière. Deux autres jeunes, originaires du quartier de Sidi-Salem, ont été, eux aussi, sérieusement blessés à l'arme blanche, durant cette même soirée et dans les mêmes lieux, selon nos sources. En outre et dans la même soirée, une famille du quartier Oued-Forcha a fait l'objet d'une attaque à l'intérieur de sa maison par quatre individus encagoulés. Fort heureusement, le chef de famille a réussi, à l'aide d'un couteau de cuisine, à blesser un des malfrats, actuellement au CHU d'Annaba sous surveillance, selon des sources sécuritaires. Par ailleurs, et selon des sources crédibles, pas moins de dix discothèques implantées principalement sur la corniche annabie activent dans la clandestinité la plus totale, selon une enquête qui a duré plusieurs semaines diligentée par une brigade spéciale de la Gendarmerie nationale. B. BADIS services des forêts de sidi merouane (mila) laisser-aller quand tu nous tiens ! Les services des forêts de Sidi Merouane s‘illustrent depuis quelques mois par un flagrant laisser-aller. Des biens de cette direction composés d'un ensemble immobilier de haut standing sont tout simplement livrés aux pilleurs qui les ont saccagés sans qu'on enregistre la moindre réaction de la part des concernés. Le bâtiment, destiné à abriter une demi-brigade des services des forêts dans la commune, est achevé depuis pratiquement huis mois sans qu'il soit procédé à sa réception et à son occupation. Cela est contraire, estime-t-on, aux dispositions du cahier des charges stipulant que la réception définitive doit intervenir dans un délai de 20 jours à compter de la date d'achèvement des travaux. Cette situation incongrue pénalise énormément les forestiers de la région qui continuent à occuper des locaux pour le moins inadaptés à leur fonction. Elle prive dans le même temps l'entreprise de réalisation de recouvrer ses droits (situation et fonds de garantie). Le chef de l'entreprise de réalisation, approché par nos soins affirme, preuve à l'appui, avoir averti les services des forêts de l'achèvement des travaux à deux reprises dont l'une par le biais d'un huissier de justice, en vain. Aussi interpelle-t-il qui de droit afin qu'il soit mis un terme à cette contrariante situation qui pourrait, si elle perdurait, générer des incidences autrement plus regrettables sur les structures du bâtiment en question. K. Bouabdellah