L'Institut de la formation professionnelle de Médéa a abrité dernièrement un regroupement des représentants du secteur de la formation et de l'enseignement professionnels consacré à l'examen et à l'adoption des rapports des wilayas du Centre sur le dossier relatif à la jeunesse. Au cours de son intervention sur les objectifs du regroupement, le directeur central de l'enseignement professionnel indiquera que les travaux de ces journées s'inscrivent dans le cadre des recommandations de la conférence gouvernement/walis qui s'est tenue du 21 au 23 novembre à Alger. La démarche tend à une déshumanisation du secteur afin d'offrir un cadre de formation qui permet au jeune stagiaire de s'épanouir en le prémunissant contre les fléaux sociaux. Car, dira-t-il, les attentes des jeunes sont nombreuses pour que des mesures tendant à une meilleure compréhension de l'environnement dans lequel ils vivent soient mises en place afin de leur offrir un cadre d'épanouissement qui les éloigne des voies de la violence. Dans cette optique, le secteur entend apporter sa contribution en faisant le diagnostic sur l'état de la prise en charge du dossier et, en même temps, en fixant les objectifs qu'il faudrait atteindre dans les délais les plus courts. Pour ce faire, il s'agira d'arrêter un plan d'action des activités sportives, culturelles et scientifiques à mettre en œuvre et de cerner les contours des programmes qui convergent vers le renforcement des différentes activités, sachant que ces activités nécessitent la contribution des autres secteurs en matière d'encadrement et d'espace. Dans la majorité des interventions, il a été fait cas du manque de moyens dont souffrent les établissements de la formation et de l'enseignement professionnel pour prendre en charge les nombreuses activités qui concernent les jeunes stagiaires et apprentis. Certaines propositions ont versé dans le sens d'une politique d'accompagnement des stagiaires dans le processus de la prise en charge professionnelle dans le cadre des dispositifs Ansej, micro-crédit, filet social. M. EL BEY