Le calvaire que vit la population de Berrahal à cause de la prolifération des commerces illicites est toujours de mise. La démission des autorités locales ne le fait qu'endurer. En effet, les habitants des 400-logements ne savent plus à quel saint se vouer, ni à quelle porte frapper, devant le diktat des vendeurs à la sauvette de fruits et légumes et marchands de volaille. Ces derniers, devant la fuite en avant des autorités locales, ont carrément squatté les trottoirs en installant des étalages de fortune et en imposent la loi du plus fort. Ainsi, révèle-t-on, chaque jour, et depuis un certains temps, la santé des habitants, notamment les enfants, de cette cité est quotidiennement menacée par le comportement négatif de ces commerçants occasionnels. En effet, devant le laisser-aller et le laisser-faire, la situation s'empire de jour en jour. Mieux encore, aujourd'hui, cette cité offre des scènes d'un autre âge. Le spectacle des volailles égorgées et dépouillées des plumes à même le sol est un spectacle auquel nous assistons tous les jours. Le soir venu, après le départ de ces pseudos commerçants, en laissant des amas de déchets des fruits et légumes, c'est au tour des bovins et ovins d'occuper les lieux. Dans ces conditions, les mouches et les moustiques font forcément partie intégrante du décor. Pour s'enquérir de la gravité de la situation, il suffit de faire une balade sur les lieux pour constater de visu cet état de fait. Insalubrité extrême, propos malveillants, grossièreté et autres comportements malveillants et vils sont désormais le lot quotidien de ces pauvres locataires. B. Badis
