Moins de cinq jours après l'arrestation de 10 terroristes dans la région d'El-Oued, les services de sécurité, en opération de ratissage, ont découvert, selon des sources sûres, dans une cache située au lieu-dit Kouinine des ceintures piégées prêtes à l'emploi. Ces dernières seraient destinées, selon toute vraisemblance, aux attentats kamikazes. Aucune information, cependant, n'a filtré quant au nombre de ces engins explosifs. Cette découverte intervient, selon notre source, suite à des informations parvenues aux services de lutte antiterroriste faisant état de la présence d'un groupe d'au moins une dizaine d'éléments, dirigés par un certain Gharbi Abdelmalek. Ce dernier a rejoint les maquis terroristes en 1994, avant de prendre les rênes de katibat Oum El-Kamakem qui active dans la région de Tébessa, sous la bannière d'Al-Qaïda au pays du Maghreb. Sa dernière opération remonte à quelques jours seulement. En effet, ses hommes ont opéré une incursion dans la localité de Hassi Khelifa d'où, rappelons-le, la majeure partie des nouvelles recrues du GSPC, ces trois dernières années, sont originaires. Ainsi, sa présence depuis peu avec deux de ses lieutenants, à savoir H. Salem et Rachid. B à El-Oued, signalée par des citoyens, a été confirmée par les forces combinées qui ont déclenché, dès les premières lueurs de l'aube, une opération de “ratissage-poursuite”, précisément dans les localités de Abaida et Shen Berri, situées à l'Est. Deux terroristes seront arrêtés lors de cette offensive, avant que huit autres ne soient accrochés et interpellés à leur tour. En dépit des multiples échecs du GSPC à vouloir y implanter des camps d'entraînement pour les nouvelles recrues ou encore des camps d'essais pour les attentats à la bombe qui, faut-il rappeler, ont été démantelés un à un par les forces combinées de lutte antiterroriste, la région d'El-Oued, compte tenu de sa situation géographique, continue à être une zone de transit pour les groupes armés activant à l'Est. Elle reçoit aussi des terroristes étrangers qui, depuis quelques mois déjà, ont rejoint le GSPC. On compte parmi eux, selon des sources bien informées, des Libyens et des Tunisiens dont certains ont été arrêtés à Tébessa, au lendemain de l'attentat perpétré le 6 septembre 2007 contre la président de la République. Rosa B.