Placé sous le patronage du ministre des Transports, le 3e Salon de l'automobile de Béjaïa, qui a clôturé, hier, officiellement ses portes, a drainé quelque 38 000 visiteurs. Toutefois, à la demande des exposants, la manifestation pourrait être prolongée de 48 heures. “On a enregistré une fréquentation journalière oscillant entre 3 et 4000 visiteurs avec une chute entre 12h et 14h. 56% des visiteurs représentaient la catégorie de cadres gestionnaires venus des wilayas avoisinantes, notamment Sétif, Annaba, Constantine, Bouira, Alger, Tizi Ouzou, Bordj Bou-Arréridj et même du Sud.” Une manifestation qui aurait pu abriter un nombre d'exposants encore beaucoup plus important si l'espace de la surface du Grand Lac le permettait. “Le manque d'espace a pénalisé les concessionnaires qui avaient émis le vœu de communiquer plus et mieux à l'occasion de ce salon… De pareils espaces déclenchent un processus d'échange d'idées et de rapprochement entre producteurs, représentants et utilisateurs … Il faudrait peut-être un jour que l'on programme des espaces d'exposition tout comme les terrains de foot…”, dira le directeur général de RH.International communication organisateur de cette troisième édition qui offre une visibilité très large sur les différents types et marques de véhicules qui sont importés et aussi une visibilité très large sur l'impérieuse nécessite de développer l'investissement, éviter par là à ce que l'Algérie soit la vitrine des constructeurs automobiles. En marge du salon, une journée professionnelle qui a regroupé près de120 examinateurs, gérants d'auto-écoles et exposants a été animée par le représentant du ministre des Transports, en l'occurrence Tahar Messaoud Nacer, sous-directeur de la réglementation routière lequel, à travers les thèmes centraux de sa conférence “Les éléments de la problématique de la sécurité routière en Algérie” avait indiqué que, évoquant le chiffre de 2500 auto-écoles à travers le pays, la formation doit être de rigueur et pas de complaisance dans cette branche. “Le bilan chiffré de l'insécurité routière en Algérie est en deçà de la réalité du fait de la statistique collectée de façon différenciée et exclusivement sur place.” Pour l'intervenant, “il y a péril en la demeure car les facteurs s'aggravent : injection de véhicules supplémentaires, congestion, coût écho, urbanisation non maîtrisée, densité élevée au nord du pays, réseau routier largement saturé, espaces publics squattés...” Abordant un autre chapitre relative à la formation, le conférencier dira : “Le facteur humain est à prendre en charge par la formation (refonte du système de formation : modalités contenus pédagogiques...), par la dissuasion et la coercition. Tout comme le véhicule doit être pris en charge par les contrôles nécessaires en amont et en aval par la maintenance professionnelle, par la lutte contre la contrefaçon. Pour cela, dira-t-il, “les pouvoirs publics doivent s'impliquer par une décision qui redéfinit une prise en charge horizontale de la sécurité routière, par une mobilisation permanente du financement (Fonds national de prévention et de sécurité routière). Les sources de financement étant identifiées (PC, CG, CTA, vignette, assurances, TPM, TPV, taxis…). À signaler que le directeur général a rendu un vibrant hommage À la presse nationale qui joué un rôle exceptionnel dans la réussite de cette manifestation tout comme à la nouvelle APC qui a permis au salon de se tenir dans les meilleures conditions. R. R.