Ce sont vingt-huit cas de décès qui ont été enregistrés lors de la saison du “hadj 2007”, a annoncé hier à Alger le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, M. Bouabdallah Ghoulamallah. Dans une déclaration à l'issue des journées de formation au profit de jeunes morchidates et imams, M. Ghoulamallah a qualifié la saison du hadj 2007 de “bonne et positive”, au regard de la baisse sensible du nombre de décès, comparativement aux années précédentes où plus de 60 cas ont été enregistrés. Le ministre a, par ailleurs, démenti “l'existence de disparus” parmi les hadji algériens, rappelant que la commission nationale du hadj a veillé à la prise en charge des pèlerins, notamment en ce qui concerne le volet médical. Après avoir relevé les difficultés rencontrées par la mission du hadj, notamment pour ce qui a trait à la restauration et à l'hébergement, il a tenu à préciser que l'entreprise saoudienne, qui a signé un contrat avec la commission nationale du pèlerinage, devra rembourser un montant de 25 000 rials saoudiens pour n'avoir pas respecté la totalité des clauses du contrat. Evoquant l'unification des programmes pédagogiques dans les écoles coraniques, le ministre a annoncé que ces derniers ont été distribués dans les différentes mosquées et écoles relevant du secteur des affaires religieuses. Il a insisté, d'autre part, sur la nécessité d'appliquer le rite “malékite” dans tout ce qui a trait à la religion musulmane, afin de préserver l'unité de cette religion en Algérie. “Il existe près de 6 000 écoles coraniques qui reçoivent environ 500 000 élèves de différents âges”, a indiqué M. Ghoulamallah, signalant qu'une coordination a été convenue avec le ministère de l'Education nationale pour tracer un programme pédagogique au profit des écoles préscolaires et des enfants débutants dans les écoles coraniques. Evoquant les tentatives d'évangélisation, le ministre a révélé “l'existence de certaines parties qui incitent les jeunes à se convertir au christianisme”, appelant à intensifier les efforts pour faire face à ce phénomène. “Le meilleur moyen d'atteindre cet objectif est de défendre les constantes de la nation”, se félicitant, par ailleurs, des réactions des jeunes Algériens, dont notamment les universitaires, qui n'ont pas répondu aux multiples tentations de ces parties. M. Ghoulamallah a salué, dans sa déclaration, le rôle et les sacrifices consentis par les imams durant la décennie noire qui a coûté la vie à plus de 90 d'entre eux. Synthèse R. M.