“Aucun cas de pneumonie atypique sévère (PAS) n'a été enregistré à Oran, encore moins au niveau des chantiers où sont employés 1 620 travailleurs chinois”, a-t-on appris auprès des responsables de la DSP de la wilaya d'Oran. Ces affirmations viennent à point nommé pour dissiper les appréhensions des habitants d'Es-Seddikia, d'Es-Sabah et de l'USTO, quartiers limitrophes des grands chantiers chinois, où seront érigés l'hôtel Sheraton, le futur centre hospitalo-universitaire ainsi que les logements LSP et AADL. Par ailleurs, et selon des sources proches de l'institution hospitalière, les travailleurs chinois ne “présentent aucune maladie pulmonaire liée au Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), d'autant que toutes les dispositions préventives ont été prises par les services compétents de la wilaya”. Dans ce contexte, les docteurs Snouber et Ziane, chef d'unité en pneumologie, estiment qu'“il faut lever tout équivoque, les travailleurs chinois ne souffrent pas d'infection pulmonaire du fait de leur présence à Oran bien avant l'apparition du Sras”. Et d'ajouter : “Mais pour des raisons de prévention évidentes, il faut empêcher d'autres Chinois de venir travailler en Algérie”, préviennent-ils gentiment sur le ton de l'avertissement. Les riverains avaient affiché une vive inquiétude motivée par la proximité des chantiers chinois devant la crainte de la propagation du virus mortel, rappelle-t-on. B. G.