Une mesure controversée ! Les consommateurs sont satisfaits, enfin, des règlements draconiens pour les métiers de bouche (restaurants, café, fast-food, pizzerias, salons de thé, bars…), dont l'hygiène et les standards laissent souvent à désirer. Les commerçants, eux, voient rouge, car il leur faut obtenir un nouveau sésame pour leurs activités, “l'agrément” qui nécessite de multiples enquêtes, plus approfondies que les vieillottes “commodo incommodo”. Aux enquêtes d'hygiène et de sécurité s'ajoutent celles de l'environnement, du cadre et même sur la moralité. Ce qui paraît normal et indispensable pour des services qui touchent directement la santé, la sécurité et la quiétude des consommateurs l'est moins pour les commerçants qui crient au loup, dès lors qu'ils sont menacés de fermeture, s'ils ne se mettent au diapason de la nouvelle loi.