En réaction un avis d'appel d'offres paru dans un quotidien de la presse écrite en date du 2 février courant, “la population du village Ighil Imoula, commune de Tizi n'Tlata (36 km au sud de Tizi Ouzou), tient à informer expressément, par le biais de son Association de défense des droits des citoyens (ADDC), les autorités locales et de wilaya de son opposition à la réalisation de la décharge contrôlée (projetée) au lieudit Ourthi Badhouz (Tizi n'Tlata)”, souligne une déclaration de cette association rendue pulbique et dont Liberté détient une copie. Les raisons invoquées dans cette opposition ont trait notamment à “l'insécurité et à l'insalubrité publiques consignées dans le premier avis d'opposition daté du 5 mars 2007, adressé aux autorités sous la signature de 360 personnes”, explique le document de l'ADDC, qui estime que “la réaction de ce projet par le P/APC (…) n'est, à notre sens, qu'une provocation portant gravement atteinte à l'ordre public”. Opérationnelle depuis des années, l'actuelle décharge du chef-lieu, expliquent les auteurs du document, “n'a jamais suscité l'attention de l'APC et des pouvoirs publics pour son réaménagement, par notamment la construction d'une clôture et la pose d'un portail” à même de permettre son contrôle. Par cette “négligence”, ladite décharge s'est transformée en une “gigantesque poubelle à ciel ouvert”, servant de réceptacle de toutes sortes de rejets des communes et daïras environnantes, reproche le document de l'association d'Ighil Imoula. Devant de tels agissements susceptibles de porter atteinte à la dignité de tout un village symbole de la guerre de Libération nationale, l'ADDC “décline toute responsabilité quant à d'éventuels dérapages du fait de cette fuite en avant de la part de l'APC de Tizi n'Tlata”, ajoute en conclusion la lettre de cette association. S. Y