Comme annoncé depuis déjà plusieurs semaines, la grève des syndicats autonomes entameront une grève nationale de trois jours à partir de demain, dimanche 24 février. Dans la wilaya de Tizi Ouzou, les représentants des différents syndicats se disent mobilisés pour la réussite de cette action qui risque de paralyser tout le secteur de la fonction publique, notamment celui de l'éducation nationale, qui est connu comme la locomotive des mouvements de protestation dans la fonction publique. “Tous contre la nouvelle grille des salaires” est la revendication principale de tous ces syndicats signataires d'un appel commun dans lequel sont consignées quatre revendications : la préservation du pouvoir d'achat, l'ouverture des portes du dialogue avec les syndicats autonomes de la fonction publique, la révision de la nouvelle grille des salaires conformément aux aspirations des fonctionnaires et, en dernier, l'amélioration des conditions de travail. Au moins 12 syndicats dont le Satef, le Snapap, l'Unpef, le Cnapest, la SNTE, le Spaps, le Cnes, ont signé cet appel dans lequel il est rappelé la dangerosité de la dégradation du pouvoir d'achat en dépit de l'aisance financière du pays. Parallèlement à cet appel commun, certains syndicats autonomes, à l'instar de l'Unpef et du Satef, ont lancé au courant de la semaine écoulée des appels aux travailleurs de la fonction publique, en général, et de l'éducation, en particulier, afin de se mobiliser autour des revendications de la coordination des syndicats autonomes. Samir LESLOUS