Après plus de 13 ans d'absence, le Mouvement pour la justice et le développement (Majd) revient sur la scène politique. Il a tenu, jeudi à Kouba, sa première réunion du conseil national. Cette première rencontre a regroupé les anciens partisans du défunt Kasdi Merbah, qui ont tenu à rester fidèles aux idées suprêmes qu'il leur avait incarnées afin de servir le pays. Dans son allocution, Derriche Mokrane ayant présidé la rencontre a rappelé les conditions de la création du Majd : “Le pays traversait une situation dramatique et ceux qui gouvernaient notre pays ne pensaient qu'à gérer leur propre carrière.” Après les débats, les membres venus des différentes régions du pays se sont mis d'accord sur la relance du parti, qui avait été accaparé un certain temps par des opportunistes qui se sont servis de la notoriété du défunt à des fins personnelles. En prévision de la tenue d'un congrès dont la date n'a pas encore été arrêtée, cinq commissions (politique générale, organique, logistique, communication, jeunesse et culturelle) chargées de sa préparation ont été mises en place. Pour les prochains jours, des rencontres régionales sont prévues ainsi que la tenue d'un autre conseil national élargi aux coordinateurs de wilaya. Pour la ligne politique du parti, celle qui a été tracée par le président défunt est retenue comme référence de travail : “Kasdi Merbah est une référence dans le nationalisme et un modèle de compétence ; nous nous référons à sa ligne politique qui avait pour objectif les intérêts suprêmes de la nation.” Pour rappel, le Majd a été créé par le défunt Kasdi Merbah, ex-premier Chef du gouvernement à l'ère du multipartisme. Il fut assassiné le 21 août 1993, lui, son fils Hakim, son frère Abdelaziz, son compagnon Aziz et son chauffeur El-Hachemi. A. DEBBACHE