Le groupe Cevital a rendu public, hier, un communiqué dans lequel il explique les raisons de la hausse des prix de l'huile et affirme qu'il n'existe pas de monopole sur les huiles alimentaires en Algérie. “Les incidences négatives sur le pouvoir d'achat ainsi que les réactions suscitées par les augmentations des prix des huiles alimentaires imposent la mise au point suivante à destination de l'ensemble des consommateurs et des pouvoirs publics”, a indiqué, hier, un communiqué du groupe Cevital. “Depuis le début de l'année 2008, les huiles alimentaires ont subi deux augmentations dues à la flambée sans précédent des cours des huiles brutes sur le marché mondial”, a ajouté le communiqué qui précise que 300% d'augmentations ont été enregistrés en 2 ans, 150% de hausse pour uniquement 2007 et 30% en moins de deux mois en 2008 (voir graphique ci-après). Le groupe Cevital explique ainsi que “l'intégralité de ces hausses n'est donc pas répercutée sur les prix affichés par les producteurs nationaux qui sont au nombre de 5”. Pour le groupe Cevital, il n'existe pas de monopole sur les huiles alimentaires en Algérie. “Les capacités installées des cinq producteurs nationaux sont de plus de 1 million de tonnes/an représentant environ deux fois et demie la demande nationale”, explique à cet effet le communiqué de Cevital qui tient à souligner que Cevital est leader sur le marché national dans le cadre d'une concurrence loyale avec les autres compétiteurs, grâce à la qualité de ses produits et à ses meilleurs prix. Le groupe industriel affirme, par ailleurs, que “ces hausses des prix sont douloureuses pour tous, Cevital en est consciente et adhère à toute mesure initiée par les pouvoirs publics afin de minimiser leur impact à court terme. À moyen terme, la réalisation d'une importante unité de trituration et d'extraction, l'encouragement des cultures des graines oléagineuses, constituent la seule option permettant de neutraliser l'impact des fluctuations des marchés extérieurs”, conclut le communiqué. Synthèse A. A.