Dans le cadre de l'évolution des actions engagées pour redynamiser le développement local dans toutes ses dimensions, des programmes d'habitat, de l'alimentation en eau potable des centres ruraux, l'hygiène et la salubrité publique, ainsi que les infrastructures culturelles, sportives et éducatives figurent en bonne place et constituent l'essentiel du programme de la visite d'inspection effectuée par Mohamed Ouchen, wali de Tipasa, dans la daïra de Hadjout. S'agissant du programme des 1 800 logements, toutes formules confondues, en cours de réalisation dans cette daïra, dont une grande partie sera livrée durant l'année en cours, le chef de l'exécutif s'est montré intransigeant sur le respect des délais de livraison et la réorganisation des chantiers pour une gestion rationnelle et optimale des projets en vue de livrer ces logements dans les délais requis. La délégation a examiné l'état d'avancement de deux infrastructures à caractère social en chantier qui accueilleront les enfants en difficulté. Il s'agit du centre régional de Samu social pour enfance, unique en son genre sur le territoire national, ainsi que d'une agence régionale de développement social (ADS) pour lesquels une enveloppe budgétaire de 32,5 millions DA a été dégagée. Pour prendre en charge les jeunes en déperdition scolaire, deux projets de CFPA de 300 places pédagogiques ont été supervisés respectivement dans les communes de Hadjout et Merad et ouvriront leur porte à la prochaine rentrée scolaire, en plus du lancement des travaux d'un nouveau CEM au chef-lieu de daïra. Les jeunes chômeurs porteurs de projets ont pu bénéficier de 169 locaux à usage professionnel. Dans le cadre de la couverture sanitaire d'une zone d'habitation très dense nouvellement créée, le wali a donné le coup d'envoi pour la réalisation d'une polyclinique dont le coût est évalué à 80 millions de DA. En ce qui concerne l'hygiène et la salubrité publique, une opération de réhabilitation du collecteur des eaux usées de la ville de Hadjout a été réalisée pour réparer l'ancien, très vétuste et sous-dimensionné qui débordait sur la RN42. Ce nouveau collecteur se déversera dans la station d'épuration de Hadjout et récupérera 3 000 m3/j, soit la prise en charge de 18 000 habitants. De même qu'il permettra de rétablir l'écoulement naturel de l'oued et de remédier au problème d'assainissement du douar Maâmar-Belaïd. Le coût de ce projet est estimé à 45 millions DA. Par ailleurs, les 3 250 habitants de la localité de Sidi Ghiath, qui ont longtemps souffert du manque d'eau — ils l'ont d'ailleurs exprimé en termes de besoin pressant comme l'une des premières priorités — sont réjouis de voir enfin l'eau couler dans leurs robinets. Ils peuvent, à présent, étancher leur soif grâce à la réalisation d'une station de pompage et d'un réservoir d'eau de 250 m3 pour une enveloppe budgétaire de 56,2 millions de DA. Dans la même optique, 18 établissements à caractère humains dans les zones rurales des communes de Hadjout et Merad ont été alimentés en eau potable pour un coût de 42,2 millions de DA. DJAZIA SAFTA