Une vingtaine de nouveaux modèles de véhicules sont présentés au public pour la première fois au cours du 12e Salon de l'automobile d'Alger, qui a ouvert ses portes hier au Palais des expositions des Pins-Maritimes. Dans une conférence de presse animée à l'ouverture de ce salon, M. Mohamed Bairi, président de l'Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), a considéré que ce salon gagne de plus en plus en qualité au fil des années et a acquis une “dimension internationale”. Il a mis en relief le nombre de modèles que les exposants présentent à cette édition dont certains en “avant-première”. Ce qui dénote toute l'importance que les constructeurs automobile accordent à ce rendez-vous algérois, a-t-il jugé. Par ailleurs, il a souligné que ce salon se tient cette année dans un contexte où le marché algérien connaît un “boom” sans précédent : plus de 200 000 véhicules ont été importés en 2007. Selon ses prévisions, le marché national connaîtra une évolution annuelle de 20% au cours des trois prochaines années. Pour la seule année 2008, les importations devront atteindre 230 000 véhicules, a-t-il avancé. Durant le débat animé par les membres de l'AC2A, plusieurs questions ont été abordées dont celles liées à la contrefaçon de la pièce détachée, aux carburants utilisés, à l'arrêt des importations de véhicules d'occasion et à la sécurité routière. Concernant la contrefaçon, M. Bairi a indiqué que l'AC2A a entrepris une action en collaboration avec les services douaniers pour contrecarrer ce phénomène qui a contribué à l'accroissement des accidents de la route en Algérie. À propos du carburant propre, il a souligné qu'il appartient aux pouvoirs publics, et non pas aux concessionnaires, d'encourager l'utilisation des carburants propres comme le GPL ou le GNC, à travers notamment une réduction des taxes à l'importation des équipements. Synthèse R. E.