Les administrés des communes relevant de la daïra de Hassi R'mel dénoncent les lenteurs constatées au service des cartes grises. Le moral déjà bien entamé, beaucoup de propriétaires de véhicules rencontrés devant le siège de Hassi-R'mel, chef-lieu de daïra distante de 120 km de Laghouat, ont manifesté leur mécontentement au sujet de leurs cartes grises indéfiniment bloquées au niveau des services concernés de la wilaya. Certains attendent ce document avec patience depuis des mois, si ce n'est des années. D'autres, ayant acquis des véhicules neufs auprès de concessionnaires et croyant trouver le précieux document établi, se sont habitués à venir très souvent pointer devant les guichets et se faire apposé le cachet humide sur le récépissé en guise de prorogation de délai de sa validité et repartir bredouille après la même réponse : “Le document est toujours à Laghouat”. Certains propriétaires de véhicules que nous avons rencontrés, nous ont fait part de leur découragement face à cette situation qui perdure depuis des années. Pour nous faire part de son calvaire face à cette situation, H. Mohamed, propriétaire d'un véhicule neuf et qui attend sa carte grise depuis maintenant 27 mois, nous a exhibé son récépissé complètement noirci par l'encre des cachets humides qui y sont apposés pêle-mêle. Il nous a indiqué que “dans d'autres wilayas du pays, l'informatisation de l'administration aidant, la carte crise est récupérée par son titulaire le jour même du dépôt du dossier”. Pour F. M., malade chronique de surcroît, trois mois après sa demande d'établissement d'un duplicata de carte grise sans la mention “véhicule gagé” à l'effet de la mainlevée par sa banque, s'est inquiété auprès des services concernés de la wilaya de Laghouat. Ces derniers lui ont signifiée que son dossier était toujours au niveau des services de la daïra de Hassi-R'Mel. Un état de fait qui appelle les responsables compétents et le premier responsable de l'exécutif de la wilaya à lever ces contraintes administratives qui continuent à peser négativement sur le moral des citoyens en général et des demandeurs de cartes grises en particulier. BOUHAMAM Arezki