À peine arrivé à la tête du Centre culturel algérien (CCa) à Paris, l'écrivain Yasmina Khadra appose son empreinte. Il vient de doter l'organisme d'une revue trimestrielle dont le nom, Kalila, a été emprunté au patrimoine littéraire arabe. Calquée sur le programme du CCA, la revue en assure une large couverture. Les artistes qui s'y produisent ont un support pour s'adresser autrement à leur public que par leur art. Portraits, entretiens et commentaires s'y succèdent. Le numéro 1 consacre sa une à l'exposition du peintre Mustapha Boutadjine sur l'écrivain Kateb Yacine. Dans son édito, le directeur du CCA a rappelé une vérité pas toujours entendue : la culture nous permet de prendre conscience de la chance que nous avons d'être ensemble.